A une époque où les ophtalmologues sont de plus en plus sollicités, les nouvelles prescriptions ou les changements de lunettes sont de moins en moins faciles à obtenir. Quoi qu’il en soit, les contrôles périodiques et les renouvellements de montures ou de verres sont indispensables. Votre confort visuel est conditionné par une correction ajustée au fil du temps, quelle que soit votre pathologie oculaire. Le remboursement pour le changement de lunettes est soumis à certaines conditions.
Changement de lunettes de correction : périodicité
Quels que soient vos problèmes de vue (myopie, presbytie ou hypermétropie), les verres correcteurs doivent être vérifiés régulièrement. La périodicité de visite recommandée par les ophtalmologues est d’une fois par an en général. Cette fréquence est nécessaire en vue de vérifier la manière dont la cornée du patient évolue ainsi que l’adéquation avec l’ordonnance médicale. Par moments, il se peut que vous ayez besoin de changer de verres parce que vous ressentez récemment un certain inconfort ou que vos yeux sont devenus plus sensibles à la lumière. Pour les enfants, étant donné leur croissance rapide, la vue subit des changements tout aussi rapides au point d’avoir besoin d’une prescription différente d’année en année.
Nombre de paires de lunettes remboursées par an
Avec le panier 100 % Santé, les conditions de prise en charge en optique ont évolué. Le principe de remboursement diffère selon l’âge. Ainsi, pour les enfants de moins de 6 ans, le renouvellement pris en compte est de six mois. De 6 à 15 ans, cette fréquence passe à un an et au-delà de 16 ans, le remboursement n’est accordé que pour une paire de lunettes tous les deux ans. Bien évidemment, ces modalités ne sont applicables que si vous souhaitez être bénéficiaire d’une prise en charge à 100 %. Autrement dit, vous pouvez changer de montures ou de verres aussi souvent que vous le voulez, mais au-delà d’une fréquence de deux ans, le renouvellement est entièrement à votre charge.
Des délais de remboursement raccourcis dans certains cas
Le délai fixé à deux ans n’est valable qu’à condition que votre vue ne subisse pas d’évolution entre-temps. Du côté de l’Assurance Maladie comme pour les mutuelles complémentaires, le délai est ramené à un an pour le même taux de prise en charge si un changement de la correction est vraiment nécessaire. Pour cela, une nouvelle prescription de la part de votre ophtalmologue est nécessaire. La présentation de l’ancienne ordonnance peut vous être demandée.